Chapelle Vaucelette Chapelle Vaucelette    Inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 2004 à l'initiative de l'ASPEC.

Vaucelette : petite Vaucelle

 

Comme la plupart des abbayes à cette époque, Vaucelles possédant un refuge à l'abri des murailles d'une ville. Celui de Vaucelles occupait l'emplacement de l'école Notre-Dame de Grâce, du monastère des Clarisses et, jusqu'à la seconde moitié du XVIIIe siècle, s'étendait jusqu'à la rue Saint Julien devant la porte de l'hôpital. Le refuge s'ouvrait par derrière sur la rue de Beaurepaire, aujourd'hui disparue, celle-ci étant parallèle à la rue Achille Durieux actuelle. Une autre ruelle, percée à peu près dans le prolongement de la rue de l'Epée rejoignait celle de Beaurepaire et séparait les bâtiments de Vaucelles d'une maison du chapitre Métropolitain. Les titres de propriété du refuge datent de l'année 1161, soit moins de trente ans après la fondation de l'abbaye. Il fut agrandi en 1228 par l'abbé Robert de Saint Venant et en 1238 l'évêque de Cambrai autorisait la reconstruction de la chapelle dédiée à Saint Bernard.

 

C'était la chapelle de l'abbé, annexée au refuge de l'Abbaye de Vaucelles, elle fut construite au Xllle en même temps et sur le même modèle que la partie encore subsistante de l'abbaye de Vaucelle, dont elle reproduit la salle capitulaire à un quart de sa surface. Restaurée en 1450, à nouveau restaurée et transformée au XIXe siècle par l'architecte Henri de Baralle. Cette chapelle ogivale est un petit joyau d'art gothique.