Bâtiment emblématique des libertés communales, la première Maison de Paix est construite dès le XIe siècle, le premier édifice connu avec certitude remontant à l'an
En 1561 est ajouté sur le premier bâtiment un balcon soutenu par des colonnes, une "bretèque" d'où sont proclamées les décisions du Conseil Echevinal. A droite du bâtiment fut ajoutée une nouvelle aile en 1544 et au XVIIe siècle une extension sur le côté gauche, tous deux de style Renaissance flamande.
Après une étude de l'architecte Boulanger, la vétusté des édifices justifia malheureusement leur destruction en 1785. Après la prise de la ville par Louis XIV, le style classique "à la française" s'impose et le nouvel édifice se doit d'être en rupture avec les anciennes constructions.
Le nouvel hôtel de ville présente une large façade aux lignes horizontales marquées, avec une partie centrale magnifiée par un avant-corps d'ordre colossal surmonté d'un fronton. Pour abriter le carillon et les jacquemarts, un campanile en "petit temple rond" surmonte le tout. Les nombreuses références au style grec antique en font un exemple représentatif du style néoclassique.
Malgré les restaurations de 1838-1839, en
Les grandes lignes sont conservées. Cependant deux travées sont supprimées de part et d'autre de l'avant-corps. L'ordre colossal est étendu aux ailes, l'horloge est maintenant installée dans un édicule placé à la base du campanile avec un cadran sur chaque face, au dessus d'un fronton orné d'un haut relief d'Ernest-Eugène Hiolle.
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