Dès la plus haute antiquité, les Egyptiens, les Perses, les Chaldéens connaissaient les céramiques.
Elles sont obtenues à partir d’argiles de kaolin plus ou moins pures broyées dans l’eau. La finesse de la pâte, la température de cuisson, déterminent la qualité, faïence ou porcelaine, du produit. Les différentes couleurs de la surface sont obtenues par vitrification de silices mélangées à divers oxydes ou sels métalliques.
Les céramiques utilisées dans la décoration des façades d’habitation ou autres sont apparues à Cambrai à la fin du XIXème siècle et ne furent plus employées après 1914.
Certains carreaux de céramique ont servi indifféremment de frise en façade et de nos jours encore de dallage de couloir ou de cuisine et sont produits industriellement, nonobstant leur fragilité. Mais les céramiques propres à la décoration des habitations de qualité utilisent en priorité plusieurs nuances de bleu, de vert ou de jaune en bossages plus ou moins accentués.
Elles sont soigneusement intégrées dans une modénature recherchée, quelquefois artistique.
Certaines participent du mode caractéristique de construction de 1900, dû à l'ingénieur Gustave EIFFEL, et mariant le métal au minéral. Ici deux beaux exemples d'ouvertures, où l’on trouve un linteau d’acier supportant une céramique rehaussée d'un arc en briques.