Les arts décoratifs, d’un art de vivre bourgeois…


L’objectif de cette page est de prendre cet exemple comme archétype de la maison bourgeoise art-déco en mettant en évidence que les arts décoratifs ne s’expriment pas seulement par le souci du détail (ex. soupirail) mais qu’ils veulent prendre en compte "le beau dans l’utile" en prévoyant l’architecture intérieure : boiseries, carrelages, ferronneries, luminaires…

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… au décor d’une façade plus modeste  

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Pour prendre sa place dans un rang dont les édifices ont des dimensions variées, la maison art-déco, une fois posées les lignes principales qui rythment sa façade, peut enfin recevoir des éléments décoratifs qui lui donneront une certaine originalité.


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Après Chiossone et Lancelle, mis à l’honneur dans les précédentes pages, voici de façon non exhaustive, des d’architectes et des entrepreneurs ayant réalisé entre les deux guerres des constructions dont tout ou partie participe de la tendance art-déco…

C’est aussi l’occasion de souligner que l’art-déco marque une rupture, que les temps changent. La première guerre mondiale a définitivement marqué la fin du XIXème siècle.

D’une part, le grand bourgeois réduit son "train de vie" et l’architecture le prend en compte par des formes plus épurées, tout en préservant une réelle volonté d’élégance.

Tandis que, d’autre part, des foyers plus modestes accèdent enfin à la possibilité de devenir propriétaires. Si, dans un premier temps, la recherche ici d’une certaine efficacité architecturale et d’un centrage sur l’essentiel sont évidents, vient ensuite la volonté d’inclure des éléments décoratifs, beaucoup plus stylisés, certes, que dans la « belle époque » mais qui témoignent vraiment du désir d’accéder, aussi, au plaisir que donne l’art et la beauté…